Les actes antisémites restent à un niveau “historique” en France, malgré une baisse de 6,3 % en 2024 par rapport à 2023, selon un rapport du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).
En 2024, 1.570 actes antisémites ont été recensés, contre 1.676 en 2023. Cependant, ce nombre reste supérieur à celui des années précédentes, oscillant entre 311 et 851 entre 2012 et 2022.
- 65 % des actes antisémites sont des atteintes aux personnes, principalement des propos ou des gestes menaçants (652) et des violences physiques (106).
- 546 atteintes aux biens ont été enregistrées, dont 432 inscriptions antisémites et 88 dégradations.
Le rapport souligne également le rôle de “puissant catalyseur” joué par la “thématique palestinienne” et la “rhétorique anti-israélienne” dans les actes antisémites. En 2024, 518 actes (plus de 30 %) ont fait “explicitement référence à la question de la Palestine”.
Le milieu scolaire est également touché, avec 192 actes antisémites recensés, soit 12 % du total. “Les élèves juifs représentent moins de 1 % des élèves, mais ils sont l’objet de près de 50 % des violences ou incidents racistes et antisémites” signalés, souligne le président du Crif, Yonathan Arfi.
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