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Il est là, sur la couverture du livre, le masque de Hegel, visage massif aux yeux clos, large front et nez droit, «quelque chose de brut, de brutal presque», dit Thomas Hunkeler, professeur à l’université de Fribourg (Suisse). Mais ce masque est-il authentique ? A-t-il été moulé sur le lit de mort du philosophe ou pris sur le vif (avant sa mort) ? Deux exemplaires se trouvent en tout cas aux Archives littéraires allemandes de Marbach, près de Stuttgart, dans leur importante collection de masques mortuaires. Thomas Hunkeler a découvert leur existence dans la correspondance entre André Breton et Paul Eluard : les surréalistes étaient mordus de masques. De passage à Bâle, Eluard était tombé sur le livre illustré de l’historien d’art allemand Ernst Benkard, Das Ewige Antlitz. Eine Sammlung von Totenmasken (la Face éternelle. Une collection de masques mortuaires), qu’il enverra immédiatement à Breton. Celui-ci le remercie le 5 février 1929, mentionnant Hegel : «Mon cher Paul, j’ai reçu avant-hier l’admirable livre dont tu m’avais parlé (Swift, Hegel, l’Inconnue de la Seine). Merci de tout mon cœur.»
Choléra
La curiosité peut être piquée au vif. Après avoir déniché le fameux ouvrage, T
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