Dès les premiers jours de son mandat, Donald Trump promet un bouleversement aux États-Unis. Dans son discours inaugural, il annonce une “révolution du bon sens”.
Cette réaction s’accompagne d’une novlangue populiste qui remplace les faits par des slogans, camouflant l’idéologie en pragmatisme.
L’illustration la plus frappante est la grâce accordée aux émeutiers du Capitole du 6 janvier 2021. Cette décision, critiquée par 58 % des Américains, a provoqué le trouble chez de nombreux élus républicains et le syndicat de policiers.
Les experts en violences extrémistes s’alarment d’une invitation à la récidive ou au passage à l’acte pour des individus ou des groupes armés se sentant protégés par la bienveillance de la Maison Blanche.
“L’État de droit est mort”, a déclaré Michael Fanone, officier de police de Washington ayant défendu le Capitole, sur CNN mercredi.
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