«On avait tous peur, mais Amandine encore plus. Elle n’avait pas de vie» : à Montpellier, les frères et sœurs de l’adolescente martyre témoignent

«On avait tous peur, mais Amandine encore plus. Elle n’avait pas de vie» : à Montpellier, les frères et sœurs de l’adolescente martyre témoignent

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Cet article comprend des descriptions de maltraitances et peut choquer.

Des mots pour décrire l’impensable. Ce que le médecin légiste s’apprête à exposer au jury de la cour d’assises de Montpellier (Hérault), mercredi 22 janvier, il dit ne l’avoir vu qu’une seule fois en quarante ans de carrière. Mais la fois précédente, l’enfant avait survécu. Le Pr Eric Baccino, qui a examiné le corps d’Amandine juste après son décès en août 2020, résume en trois mots : «Dénutrition mortelle imposée.» Selon le légiste, Amandine, 13 ans et qui ne pesait plus que 28 kg, a été sous-alimentée «de façon très intensive». Pendant combien de temps ? «Un mois ou plus, je ne sais pas», répond le médecin.

S’ensuit une liste, interminable, des stigmates qu’il a retrouvés sur le petit cadavre : hématomes, ecchymoses, lésions cutanées, abrasions, zones infectées de grattage, escarres à la tête et aux fesses, plaques de cheveux arrachés… La mort, explique le Pr Eric Baccino, a été provoquée par la conjugaison de plusieurs facteurs : une dénutrition «extrêmement grave», une septicémie, un trouble du rythme cardiaque, ainsi, pense-t-il qu’une «renutrition inadaptée». Il semble en effet que la veille du décès d’Amandine, Sandrine P., sa mère, et Jean-Michel C., son beau-père, s’alarmant de son état de délabrement, lui aient donné une boisson énergétique et

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