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Alors que le gouvernement cherche à résoudre l’impossible équation des équilibres budgétaires et politiques, un nouveau mantra fait florès depuis quelque temps : questionner l’utilité des «1 000 agences» [expression employée par le Premier ministre dans son discours de politique générale, ndlr] et autres opérateurs de l’Etat, tels que l’Observatoire de la biodiversité, l’Ademe ou le CNRS. Une martingale pour réduire la dépense publique, supprimer des postes de fonctionnaires et débureaucratiser le pays.
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Dans le domaine culturel, le Rassemblement national a avancé cette idée bien avant les autres. Dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de Finances 2025, à l’automne dernier, les députés RN avaient déposé plusieurs amendements dont l’objectif affiché était de brider l’action de certains établissements publics, dont le Centre national de la musique (CNM), avant de les réinternaliser au ministère de la Culture.
Derrière ce sujet technique se cachent rien moins que la disparition de la politique publique en faveur de la musique
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