:quality(70):focal(1605x1382:1615x1392)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RLMC5AGYZVDRLJ5KXJAMEASFF4.jpg)
Reportage
Article réservé aux abonnés
Depuis la rentrée, les apprentis comédiens de la promo 2025 travaillent des pièces de Pasolini sous la houlette Sylvain Creuzevault ou de Duras sous celle de Julien Gosselin, avec une exigence impressionnante. «Libé» s’est invité aux répétitions.
Imaginez : vous êtes apprenti comédien, vous poussez une porte, et hop, vous entrez dans un atelier mené par Julien Gosselin, nouveau directeur de l’Odéon. Tout va bien, une table rectangulaire est au centre de la pièce, et d’autres convives, apprentis comédiens eux aussi, qui clopent, dînent, jouent aux cartes ou font semblant, sont prêts à vous accueillir dans ce qu’ils ont appelé leur «musée Duras». Si vous poussez une autre porte, c’est également merveilleux, une autre atmosphère vous étreint, vous glissez chez Sylvain Creuzevault qui répète lui aussi avec des élèves et une partie de sa troupe – dont Valérie Dréville, Arthur Igual et Boutaïna El Fekkak – quatre courtes pièces de Pasolini, peu connues et rarement jouées. Les 32 étudiants de la promotion 2025 du Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) ont de la chance. Cette rentrée, leur groupe a été scindé en deux, pour travailler pendant six semaines avec deux des metteurs en scène les pl
Leave a Comment