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Dans le centre de Tiraspol, le restaurant «Retour en URSS» accueille son timide flux de clients pour le déjeuner. Chaises en velours rouge, portraits de Staline et cartes-monde de l’époque où l’empire russe s’étirait vers l’ouest ornent cet incontournable de la capitale transnistrienne. Faute de gaz, les climatiseurs électriques soufflent de l’air chaud – seule indication de la crise énergétique qui traverse la région.
Depuis le 1er janvier, le géant russe Gazprom, qui approvisionnait jusque-là gratuitement ce territoire moldave autoproclamé indépendant depuis 1991, a suspendu ses livraisons. Le contrat de transit qui permettait au gaz russe de rejoindre la Transnistrie via l’Ukraine a expiré fin 2024. Gazprom a pour l’instant refusé d’emprunter le corridor alternatif, via le gazoduc TurkStream. L’entreprise invoque une dette de 700 000 euros de la part de la Moldavie
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