Les rebelles houthistes yéménites ont libéré 153 prisonniers liés au conflit samedi 25 janvier, a annoncé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Les prisonniers ont été libérés à Sanaa, la capitale du Yémen, contrôlée par les houthistes soutenus par l’Iran depuis 2014, déclenchant une guerre civile.
Abdoulqader Al-Mourtada, chef du comité des houthistes pour les affaires des prisonniers, a déclaré que l’initiative avait été prise pour des raisons humanitaires et de manière unilatérale, ajoutant que la plupart des prisonniers étaient malades, blessés ou âgés.
Arrestation de salariés de l’ONU
Cette libération intervient au lendemain de l’annonce par l’ONU de l’arrestation de sept de ses salariés au Yémen par les rebelles houthistes, qui détiennent déjà des dizaines d’employés de l’ONU et d’organisations humanitaires.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé ces arrestations arbitraires et inacceptables, demandant la libération immédiate et inconditionnelle de tous les membres du personnel de l’ONU détenus au Yémen.
Les houthistes affirment que ces arrestations sont liées à l’existence d’un réseau d’espionnage américano-israélien.
La guerre au Yémen a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l’une des pires crises humanitaires au monde. Les combats ont considérablement diminué depuis une trêve négociée par l’ONU en avril 2022, bien que celle-ci ait officiellement pris fin six mois plus tard.
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