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Les habitués et dionysiens le savent par cœur, en Seine-Saint-Denis, l’un des centres de gravité du cinéma d’art et d’essai s’appelle l’Ecran de Saint-Denis. Et dans une démarche cousine de la Cinémathèque idéale des banlieues du monde fondée par Alice Diop, s’y épanouit une fois par un an un festival à l’affût d’œuvres radicalement «non dominantes», indépendantes et décentralisées en tous points. Regards Satellites, nouveau format depuis trois éditions des historiques Journées cinématographiques, n’aura finalement pas aidé à porter Saint-Denis comme capitale européenne de la culture comme l’espérait son directeur, Laurent Callonnec, mais continue sa «balade dans des territoires rares» de la cinéphilie.
Du 29 janvier au 9 février, la matière et la mémoire des périphéries brésiliennes seront notamment explorées, avec la rétrospective de deux cinéastes des terrains vagues et de la résistance anti-Bolsonaro, Adirley Queirós et Joana Pimenta, croisée au travail encore inédit en France d’un de leurs homologue, Lincoln Périclès. Plusieurs fois salué avec passion dans ces pages,
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