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Après un «Chant d’amour» en 2022, c’est une «Mort heureuse» que présente actuellement Xie Lei à Paris. Pour sa seconde exposition à la galerie Sémiose, le peintre chinois revient avec ses mystérieux personnages, grandes silhouettes blanches aux airs de lucioles luisant dans l’obscurité. Sur plusieurs toiles de grand format, et d’autres plus petites, l’atmosphère onirique du peintre se déploie dans des saynètes énigmatiques, nimbées de camaïeux bleus, verts et jaune d’or. Les tableaux décrivent des corps solitaires, visiblement nus, debout ou allongés, mais aussi les relations érotiques de duos anonymes, de corpulence masculine, comme des mirages.
Dans Possession par exemple, deux personnages nus, tout verts, semblent lutter, l’un étranglant l’autre, à moins que ce ne soit un jeu ou une étreinte ? Tout autour de ces deux corps, une texture de flammes irradie la toile, comme un brasier. Dans «Allusion», le peintre capte un geste de complicité entre deux individus que l’on voit de dos, enlacés par la taille. Plus loin, un homme-halo, assis et les jambes écartées, s’abandonne aux caresses d’un inconnu derrière lui dont on ne distingue que les mains (Expectation).
La touche picturale de Xie L
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