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Douze ans après, les voilà de retour à Goma. Lundi 27 janvier, les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) sont entrés dans la capitale régionale du Nord-Kivu, dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC). Ce groupe armé s’était réveillé il y a trois ans, après une décennie de sommeil. Depuis, avec l’aide de son parrain rwandais, il n’a cessé de gagner du terrain militairement, repoussant l’armée congolaise et ses supplétifs. Le M23 contrôle aujourd’hui un territoire d’environ 10 000 kilomètres carrés entre le lac Kivu et le lac Edward, le long des frontières rwandaises et ougandaises.
Le Mouvement du 23 mars est le dernier avatar des guérillas congolaises à dominante tutsi soutenues par le Rwanda et l’Ouganda voisins, nombreuses dans l’histoire tourmentée de l’est du Congo. Il est d’ailleurs né, en 2012, d’une mutinerie d’anciens combattants du Congrès national la défense du peuple (CNDP) qui accusaient le gouvernement de Kinshasa de ne pas respecter les clauses de l’accord – signé le 23 mars 2009 – qui avaient permis leur intégration au sein de l’armée congolaise. Fin 2012, le M23 avait occu
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