Alors que la campagne présidentielle américaine est dans sa dernière ligne droite – l’élection devant se tenir le 5 novembre – Kamala Harris a eu dimanche une nouvelle fois l’occasion de mettre en doute les capacités mentales et morales de son opposant.
Donald Trump « avilit » la fonction de président des Etats-Unis, a ainsi déclaré Kamala Harris, après que l’ex-chef d’Etat l’a qualifiée samedi de « vice-présidente de merde » lors d’un meeting.
Pour Harris, le président « doit définir un standard »
« Le président des Etats-Unis doit définir un standard, non seulement pour notre nation, mais aussi pour […] le rôle que joue notre nation dans le monde », a-t-elle précisé lors d’une interview sur MSNBC. Le comportement de « mon opposant, un ancien président des Etats-Unis, avilit vraiment la fonction présidentielle », a lancé Kamala Harris.
Interrogée sur sa façon de gérer les insultes quotidiennes de son adversaire républicain, la candidate démocrate a insisté sur l’importance de la fonction présidentielle américaine au-delà de Washington. « Quand on représente les Etats-Unis d’Amérique, on entre dans des salles du monde entier avec l’autorité méritée et la légitimité pour parler de l’importance de la démocratie et de l’Etat de droit », a-t-elle détaillé. « Donald Trump ne devrait plus jamais se tenir derrière le sceau du président des États-Unis. Il n’a pas mérité ce droit », a-t-elle conclu.
Des campagnes axées sur les Etats clefs
Samedi, Donald Trump a encouragé ses électeurs à exprimer leur mécontentement contre le gouvernement actuel en des termes orduriers. « Vous devez dire à Kamala Harris que vous en avez assez, que vous n’en pouvez plus. […] Tu es une vice-présidente de merde, la pire vice-présidente, Kamala, tu es virée. Dégage d’ici, Fous l’camp », a-t-il lancé à la foule à Latrobe, en Pennsylvanie.
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A une quinzaine de jours de l’élection, et alors que le vote par anticipation a commencé dans de nombreuses circonscriptions, les deux candidats se concentrent sur les Etats clefs, qui oscillent entre les deux partis, et sont essentiels à la victoire. Donald Trump enchaîne les longs discours où il critique et insulte, pêle-mêle, sa rivale, le gouvernement actuel, la presse et les migrants. Kamala Harris a, elle, fêté dimanche ses 60 ans dans deux églises noires en Géorgie, avant de gagner aussi la Pennsylvanie.
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