Séverine Vermard, bâtir sur des cendres

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Depuis deux ans, Séverine Vermard envoie chaque jour un message à Lucas sur Snapchat. Une photo de sa sœur, un paysage, un petit mot. Depuis deux ans, Séverine Vermard a beau savoir qu’il ne les ouvrira pas, il lui reste chevillé au cœur ce sentiment qu’un jour, peut-être… «Tout le monde me dit que ça n’arrivera pas. Mais laissez-moi cet espoir, ça m’aide à tenir de savoir que j’ai ce lien», dit cette femme de 37 ans depuis son salon d’Epinal (Vosges). Il y a deux ans, Lucas, son cadet, s’est suicidé. Dans la foulée, la sœur de Séverine Vermard a mis en ligne une cagnotte pour aider à financer les obsèques du garçon de 13 ans. La tante du garçon mentionne le harcèlement scolaire, l’homophobie. Et tout s’emballe.

Les journalistes fondent sur Séverine Vermard comme la vérole sur le bas clergé. Certains font le pied de grue devant son appartement, la suivent lorsqu’elle emmène sa petite dernière à l’école. Pour évoquer cet épisode, Séverine Vermard emploie les mots «enfer», «calvaire». «Je me sentais épiée dans mes moindres faits et gestes, mes moindres mots. Je ne pouvais plus rien faire sans avoir peur qu’il y ait un journaliste caché. Il a fallu qu’on demande une protection de la police. Depuis l’affaire Grégory, on n’avait pas vu ça dans les Vosges.» Un journaliste local,

Libération

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