Treize procédures pénales (trois enquêtes préliminaires et dix informations judiciaires) ont été ouvertes au premier semestre 2024 contre des entreprises françaises pour des violations des droits humains dans des zones de conflit.
Depuis 2018, le contentieux transnational lié aux droits humains a connu une augmentation de 50%. Ces chiffres, issus du rapport sur « Le risque pénal des entreprises françaises pour violation des droits humains à l’étranger », soulignent les conséquences judiciaires concrètes de l’instabilité géopolitique internationale pour les multinationales occidentales, notamment françaises (TotalEnergies, BNP Paribas, Castel, Auchan, Nexa Technologies, Dassault, Thales, MBDA, etc.).
L’affaire Lafarge, dans laquelle le cimentier français a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour financement du terrorisme (de l’organisation État islamique) et dans laquelle la société et ses cadres sont toujours mis en examen pour complicité de crimes contre l’humanité, a déclenché une vague de mises en cause.
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