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Certes, le nom paraît moins évident à mémoriser que celui de Dupont (Antoine). A fortiori, pour les amateurs occasionnels de rugby, pour qui les mots «ruck» ou «maul» ne sont que des arguties renvoyant à de non moins absconses séquences de jeu, où nul ne sait plus trop où est passé le ballon. Donc, oui, un petit effort peut se révéler nécessaire pour se souvenir que Louis Bielle-Biarrey est bien ce garçon qui n’a pas son pareil pour mettre plusieurs adversaires chevronnés dans le vent et traverser tout le terrain, afin de planter des essais de voltigeur que la planète ovale se repasse ensuite en boucle.
Un signe particulier, cependant, semble susceptible de favoriser l’identification : jamais on ne verra le phénomène, dans l’exercice de ses fonctions sportives, sans ce casque, rouge de préférence, qu’il porte même à l’entraînement. «Le tout premier était un modèle d’occasion, acheté par mon père alors que nous étions chez mes grands-parents, à Toulouse. Je devais avoir dans les 9 ans et depuis, c’est vrai que je ne peux plus m’en passer. J’ai tout à fait conscience qu’il ne protège pas des coups de crampon, ni même des commotions. Mais il a pris une forte dimension symbolique au fil du temps. Au point que sans cet accessoire, j’aurais l’impression de ne pas pouvoir me donner à 100 %», dit en souriant le garçon, nu
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