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La nuit est tombée jeudi 30 janvier sur le quartier des Lochères, à Sarcelles (Val-d’Oise). Sous les projecteurs du terrain de foot, des jeunes en chasubles fluo crient. Mais dans la grande salle de la maison de quartier Valéry-Watteau, un ange traverse les effluves de café froid. A la vingtaine d’habitants assis en cercle sur des chaises pliantes, un policier municipal en tenue lance : «N’hésitez pas !» Réda Didi, veste de costume et impeccables baskets blanches, blague : «Personne ne sera contrôlé à la sortie !» Il est le cofondateur de l’association Graines de France, organisatrice de ce moment d’échange qui peine à démarrer. Quelques instants auparavant, il déambulait main sous le menton au centre de l’assistance pour l’inciter à parler «sans filtre» lors de cette rencontre «police-population», suscitée par un appel à projets de la préfecture du Val-d’Oise à destination des quartiers de reconquête républicaine.
Il y avait une demande. Car la relation entre uniformes et citoyens «va mal», diagnostique Aziza Berkouki, représentante de parents d’élève et responsabl
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