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Le montant, faramineux, est à la hauteur des destructions et du chantier qui s’annonce. Le coût de la reconstruction après le passage en décembre du dévastateur cyclone Chido sur l’archipel de Mayotte est estimé «sans doute au-dessus du milliard» d’euros, a estimé ce vendredi 31 janvier Manuel Valls.
«Nous sommes encore dans la phase d’urgence», a souligné le ministre des Outre-mer en visite à Mayotte, avec la ministre de l’Education nationale, Élisabeth Borne. Il a toutefois dressé une première liste des secteurs touchés par la tempête : «établissements publics, scolaires, mairies, tous les équipements publics» mais aussi «évidemment tout ce qui concerne l’économie ou l’agriculture».
Malgré des finances publiques dégradées, l’Etat sera au «rendez-vous en termes de financement», a assuré l’ancien Premier ministre, promettant d’«associer les Mahorais» à la reconstruction.
Au-delà de la question du financement de la reconstruction, «pour moi, l’essentiel ce sont les projets», a ajouté le responsable du ministère des Outre-mer. «Ce que nous souhaitons avec le général Facon [chargé de piloter la reconstruction de Mayotte, NDLR], c’est d’avoir tous les projets pour que l’Etat puisse venir en aide aux communes».
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Le département, le plus pauvre de France, a été ravagé le 14 décembre par le cyclone tropical Chido, qui a causé la mort d’au moins 39 personnes et des dégâts colossaux. Le 22 janvier, Manuel Valls avait défendu un projet de loi d’urgence pour la reconstruction de Mayotte dans l’arène de l’Assemblée nationale, finalement adopté à la quasi-unanimité des votants.
Egalement présente à Mayotte ce vendredi, Élisabeth Borne a évoqué la rentrée scolaire, effectuée lundi 27 janvier dans des conditions dégradées et perturbée par une grève lancée par un syndicat enseignant. Une partie des établissements scolaires n’ont toujours pas pu rouvrir en raison de dommages trop importants. «Les professeurs sont épuisés», a souligné la ministre, promettant une semaine de vacances de plus «pour qu’ils puissent se reposer».
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