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«On lui avait dit à l’agence que la maison était « traditionnelle », il n’avait pas imaginé qu’elle serait aussi dégueulasse.» Bienvenue à la Gaijin House, la pension des étrangers, peuplée de rats et de cafards. Nous sommes il y a vingt ans à Asakusa, faubourg pauvre de Tokyo qui fut naguère un quartier de prostitution et un refuge pour «les marginaux» de tout acabit. La cuisine crasseuse voit passer un Chinois diplômé d’une école de commerce et un Allemand en partance pour un monastère zen, mais trois personnages séjournent assez longtemps pour créer la communauté qu’ils ne s’attendaient pas à trouver là. Ils se réunissent le soir autour de quelques saisons de Twilight Zone, travailleurs précaires qui ont toujours de quoi survivre. Flavio, brésilien, spécialiste de poésie japonaise, homosexuel, a «mis un océan» entre lui et le garçon obèse qu’il était, gavé par sa mère. Lénine, surnom de Christophe, est un Belge trentenaire qui gagne sa vie comme gigolo, mais à présent les affaires marchent mal. Et enfin Camille, Française de 23 ans, s’ennuyait tellement dans son mariage qu’elle a «pris la fuite presque sans y penser». Lente comme les salamandres qu’étudie son père, elle finit par se frayer un chemin dans le dédale tokyoïte, bordélique, palpitant. Cl.D.
Cela ressemble à un conte, l’histoire du jeune peintre Eben Adams, dont les toiles ne se vendent pas, et qui rencontre, un Noël neigeux à New York, une petite fille, Jennie. C’est un
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