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Première création pour la télé de l’humoriste Mohammed Amer, Mo avait surpris en investissant, courant 2022, un créneau délaissé par Netflix : la série de niche, moins destinée à un stream massif et mondialisé qu’à un public en quête d’objets moins calibrés. Amer y mettait en scène la vie de son alter ego Mo, musulman texan issu d’une famille qui a fui la Palestine pour le Koweït, avant de s’installer à Houston. Un gros nounours loser et débrouillard embringué à la fin de la première saison dans une rocambolesque escapade mexicaine qui mettait en péril une régularisation en attente depuis vingt ans.
L’une des grandes qualités de la série tenait à sa capacité à louvoyer entre les mondes, à s’inscrire dans cette ville de Houston où se déroule l’intrigue, à embrasser ses lieux, ses communautés qui passent de l’anglais à l’arabe ou l’espagnol dans la même phrase, tout en investissant l’imaginaire familial de Mo, où l’attachement pour la Palestine perdue se confondait avec la perte du père. Le drame se nourrissait du pétillant de la comédie, de l’intarissable bagout de son antihéros, pour transmettre le dédoublement perpétuel de Mo : Texan et Palestinien, Américain de cœur mais apatride de fait, toujours dedans et dehors.
Cette saison 2 débute en l’enfermant dans la position de l’étranger. Bloqué au Mexique, de l’autre côté d’u
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