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D’aussi loin qu’il se souvienne, Olivier Bonnot a toujours voulu être psychiatre. Il y a trente ans, alors qu’il était étudiant en médecine, il entendait déjà les blagues de ses camarades. «On ne nous prenait pas au sérieux. Pour eux, la psychiatrie, ce n’était pas de la vraie médecine.» Des clichés qui ont la vie dure. «Pourtant, non, nous ne passons pas notre temps à prescrire des médicaments. Non, notre métier n’est pas dangereux. Non, nous ne sommes pas des charlatans», énumère-t-il. Il le répétera le 31 janvier à l’occasion de la toute première nuit de la psychiatrie, qui se tiendra dans sept villes françaises : Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Strasbourg, Tours et Paris.
A l’origine de cet événement, la campagne #ChoisirPsychiatrie, portée par Olivier Bonnot, président du Collège national des universitaires de psychiatrie, ainsi que d’autres professionnels. Sur son temps libre, l’équipe se démène pour lutter contre la désaffection vis-à-vis de cette spécialité. «Et cela ne se fera pas sans lever les préjugés qui persistent», estime le psychiatre pour enfants et adolescents.
Avec plusieurs décennies de carrière à son actif, Olivier Bonnot, 55 ans, a vu le secteur se dégrader en France. Fermeture de lits, désintérêt des politiques, manque de budget… L’attractivité de la discipline
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