:quality(70):focal(3186x2023:3196x2033)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BLG4R5U2PBGTHOWJJFPQHYXJHY.jpg)
Chaque semaine dans les «400 culs», Agnès Giard, anthropologue rattachée à l’université de Paris Nanterre, spécialiste du Japon, passe les discours et les pratiques sexuelles contemporains au crible d’une analyse sceptique et distanciée, nourrie par les dernières recherches en sciences humaines et sociales.
«Il y a rarement des caméras de surveillance dans les chambres à coucher. Nous savons pourtant que le jour qui voit le plus de rapports sexuels est le 31 décembre.» Dans Mathématiques de l’amour (Flammarion), le chercheur Antoine Houlou-Garcia (historien des sciences affilié à l’EHESS) et l’essayiste Thierry Maugenest (passionné de maths) analysent la nature quantifiable de nos vies intimes. Le choix de nos partenaires, nos plaisirs érotiques, nos envies, nos pertes d’envies… Tout peut se lire et se comprendre grâce aux principes de l’algèbre. «Les termes inconnue, convergence, couple, union, réciproque, croissance, complétude, appartiennent tout autant au vocabulaire des relations sentimentales qu’à celui des mathématiques», soulignent-ils dans l’introduction. Ce n’est sans doute pas un hasard, car la rencontre entre deux personnes correspond bien souvent à des lois probabilistes.
Prenons le cas de l’adultère. En France, les statistiques dévoilent que le nombre de partenaires sexuels au cours de la vie dépend de la densité de population autour de soi : «
Leave a Comment