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Après moult tergiversations, le programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars), qui affole les réacs, devrait être mis en œuvre à la rentrée de septembre 2025. Mais, jusque-là, comment s’est forgée notre éducation sexuelle ? Ils ou elles témoignent, pour Libé, de leur propre apprentissage. Aujourd’hui, Audrey (1), 37 ans, cadre dans le secteur public à Lille, revient sur son adolescence marquée par les campagnes de prévention contre les MST.
«Je me revois, à l’âge de 6 ans, jouer avec mes poupées Barbie. Elles font l’amour. Quand ma mère me surprend, elle me dit que si je recommence, elle me les confisquera. Je comprends donc à cet âge ce qu’est le sexe en termes d’acte physique mais je ne sais plus si Barbie et Ken ont, à ce moment-là, une sexualité parce qu’ils s’aiment. A l’époque, je ne lie pas le sexe à une relation amoureuse.
«Mon apprentissage de la sexualité ne vient absolument pas de mes parents et, dans les années 90, ce n’est pas non plus un sujet à l’école. C’est au collège que je commen
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