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Regardons l’icône par-dessus l’icône. L’icône par-dessous. La «prima donna assoluta» et la star de cinéma. Comment elles se ressemblent et se distinguent, se complètent et se soustraient. Des biopics dans lesquels des actrices ou des acteurs en plein essor prêtent leurs traits à des stars qui ont passé leur vie à jouer d’autres rôles que le leur, on en a vu des dizaines ; mais un trouble tel qu’il s’incarne à l’image de Maria, biopic de la Callas interprétée par la Jolie, on n’en avait vécu presque aucun, mis à part, peut-être, dans Raging Bull de Scorsese, Jake Lamotta par De Niro. C’est-à-dire qu’on ne sait pas ce qu’on regarde, on ne sait pas de quoi est fait le spectacle, la Callas ressuscitée ou celle au travail pour la ressusciter. Plus encore que Spencer, Kristen Stewart en Diana qui se barre, et Jackie, Natalie Portman en Kennedy dans un trou noir, Maria est un film
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