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Comme une impression d’avoir expérimenté la téléportation, ce week-end de décembre, au stade municipal des Argoulets de Toulouse, et d’avoir atterri sur une pelouse universitaire boueuse du Massachusetts. Des joueurs en casque intégral et plastron courent partout sous la pluie, des arbitres en jersey à rayures verticales noires et blanches s’époumonent en anglais. Ce n’est ni du baseball ni du football américain, mais les championnats de France de lacrosse qui battent leur plein. Les passionnés de ce sport de contact venu de l’autre côté de l’Atlantique se font un plaisir de raconter qu’il s’agit du plus ancien du continent, inventé par les tribus autochtones comme une discipline à la fois spirituelle et physique au point de le surnommer «the medecine game», le «jeu médicament». Plus tactique, plus technique, plus cardio que les autres pratiques populaires aux Etats-Unis et au Canada. Il se joue en équipe, dans l’objectif de marquer des buts dans la cage adverse, mais muni, comme son nom l’indique, d’une crosse… surmontée d’un petit panier. Et ça, c’est original. D’un œil très extérieur, c’est donc du hockey sur gazon qui se joue dans les airs, avec une balle à la place du palet, et des filets à papillon un peu c
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