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La nuit est tombée sur le Pirée quand le Blue Star Ferry 1 accoste au terminal E2 du port d’Athènes, mardi 4 février. Il a près de quarante-cinq minutes de retard et le froid a engourdi la foule venue accueillir les habitants de l’île de Santorin, dans la mer Egée, frappée par une série de petits séismes depuis samedi. En soufflant dans ses mains pour les réchauffer, une jeune femme raconte : «Sur l’île, on a l’habitude des secousses. Mais là, c’est l’enfer…» Sa mère apparaît, tirant un petit bagage derrière elle. «Cela fait trois jours que je ne dormais pas. Je n’en peux plus», glisse-t-elle, pressée de rentrer chez sa fille.
En plein cœur des Cyclades, l’île volcanique de Santorin a enregistré plus de 50 secousses d’une magnitude d’au moins 4 sur l’échelle de Richter et des centaines d’autres comprises entre 3 et 4 degrés. Ce qui a provoqué le départ de plus de 10 000 personnes alors que ce gros rocher d’environ 75 km² ne compte que 15 500 habitants. Mardi soir, seule une petite partie de passagers qui débarquent sont des touristes. «Ça tremble tout le temps», livre un trentenaire japonais qui s’était offert un voyage en amoureux avec sa compagne, dans un paysage époustouflant. L’île est bordée d’une falaise de près de 300 mètres de haut
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