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Une nouvelle ruée vers l’or se déroule sur Internet. Des entrepreneurs rusés, profitant des coûts dérisoires et des performances de l’intelligence artificielle générative, inondent actuellement le web de petits «sites d’actualités» où sont publiés, de manière automatisée, des contenus tantôt paraphrasés, tantôt plagiés, quand ils ne sont pas simplement inventés.
Une analyse menée par le site Next (avec qui Libé s’est associé pour cette enquête en plusieurs volets) conclut à la présence, sur le web francophone, d’au moins un millier de sites nourris de «contenus d’actualité» débités en tout ou partie par des IA. Un recensement forcément non exhaustif. On y trouve, pêle-mêle, des actualités technologiques, la promotion d’attractions touristiques («News of Marseille»), ou des conseils pour le traitement de l’hypertension («Santé au masculin»).
Alors que s’ouvre ce jeudi 6 février le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris, le phénomène inquiète la presse. Dans une tribune publiée cette semaine dans Libération, cinq organisations de médias d’information, représentants plus de 25 000 journalistes, exigent des pouvoirs publics un cadre contraignant pour les services d’IA générative.
Arthur Grimonpont, responsable des sujets liés à l’IA pour Reporters sans frontières (RSF), v
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