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C’est la suite d’une affaire qui secoue Hollywood depuis plusieurs mois. Le procès qui oppose les deux acteurs principaux du film It Ends With Us, Justin Baldoni, par ailleurs réalisateur, et Blake Lively, également productrice déléguée, s’est ouvert ce lundi 3 février. L’occasion d’un vaste déballage médiatique. La convocation judiciaire a porté sur la plainte pour diffamation déposée mi-janvier par l’acteur et réalisateur contre le puissant couple hollywoodien formé par Blake Lively et Ryan Reynolds. Une contre-attaque après une première plainte déposée par l’actrice, qui accuse Justin Baldoni de harcèlement sexuel et de comportements inappropriés pendant le tournage du drame romantique.
Au tribunal de New-York, où seuls les avocats des deux prévenus étaient présents, Michael Gottlieb, défenseur de l’actrice, a enjoint le juge à établir des règles de conduite, déplorant la publicité massive autour de l’affaire depuis ses débuts, ainsi que le relate Variety. Le conseil de Baldoni Bryan Freedman a défendu son client, en assurant que la campagne médiatique n’était pas de son fait. De son côté, le juge a appelé les deux parties à ne pas attaquer directement et publiquement leur adversaires respectifs. Il a également menacé d’avancer la date du procès, actuellement prévue pour mars 2026, si les deux camps continuaient de s’interpeller ouvertement dans les médias.
Tout débute en décembre 2024, lorsque Blake Lively a déposé une plainte contre Baldoni pour harcèlement sexuel et diffamation. Elle y dénonçait des comportements inappropriés sur le tournage, en particulier des pressions pour des scènes de nudité et des commentaires déplacés. Elle soutient également que l’acteur mène depuis contre elle une campagne de diffamation orchestrée par ses équipes. En réponse, Baldoni a déposé une plainte pour diffamation en janvier 2025, estimant que l’actrice a cherché à prendre le contrôle de la production, et réclame à cette occasion 400 millions de dollars de dommages et intérêts.
Récemment, l’acteur a décidé de supplanter la procédure judiciaire pour tenter de s’innocenter lui-même. Le 31 janvier, il a lancé un site internet sur lequel il publie une nouvelle version de sa plainte et y accuse l’actrice d’avoir orchestré son attaque contre lui. Une accusation qui englobe également le New York Times, qui a révélé la plainte de l’actrice. Il soutient notamment qu’il aurait eu un accès privilégié à ce document judiciaire, avant qu’il ne soit rendu public, ce que le journal dément.
Surtout, il diffuse un long document comprenant des éléments qu’il présente comme des preuves de son innocence. Des SMS, des mails et même quelques lignes manuscrites sur un carnet froissé ont été collectées et partagées dans ce qu’il nomme «une chronologie des éléments pertinents». On y trouve également des messages affectueux prétendument échangés avec Blake Lively. L’acteur y rappelle enfin qu’il a fait appel à une coordinatrice d’intimité.
Ces documents ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, créant une véritable division parmi les partisans des deux camps, les pro-Baldoni lançant sur les réseaux sociaux des appels au boycott du prochain film de Blake Lively, Another Simple Favor. Un mouvement en ligne confinant au cyberharcèlement, qui n’est pas pas sans rappeler la façon dont les fans de Johnny Depp avaient pris fait et cause pour l’acteur accusé de violences conjugales par son ex-compagne Amber Heard. L’avocat de la star de Pirates des Caraïbes a d’ailleurs jugé que l’approche de l’équipe de Baldoni était «audacieuse» et «innovante».
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