«Apocalypse» à la BNF, confins des temps

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Contre toute attente, «Apocalypse. Hier et demain», exposition au corpus historique autant que contemporain, à l’âme et aux supports aussi lettrés que visuels, savante et aventureuse, ne finit pas sur une impasse, sur un désastre ou sur la fin du monde. Pas complètement du moins et pas sans avoir traversé des tourments et des tortures insensées. Car l’ultime salle, où les œuvres d’artistes du XXIe sur cimaises blanches et avec éclairage clinique, contraste avec celles du début, plongées dans une pénombre bleu nuit assez feutrée pour ne pas abîmer les précieux manuscrits médiévaux, illustrant d’un pinceau sidéré le texte écrit au Ier siècle par Jean. L’exposition poursuit donc, à travers les siècles, les occurrences dans l’art de ce récit eschatologique sur lequel se clôt le Nouveau Testament, en revenant d’abord, dans une scénographie à la fois sobre et édifiante, à la lettre d’un texte «étrange, hermétique et crypté», selon les mots de Jeanne Brun, la commissaire, ou aux sculptures anciennes qui mettent en scène des protagonistes et des épisodes oubliés de cette terrifiante fin du monde.

Car si la période moderne fait revenir d’outre-tombe, sur toile, mais aussi sur grand écran ou sur planche, en bande dessinée, les quatre Cavaliers, la Grande Prostituée de Babylone ou les anges aux trompettes, elle a passé à l’as une foule d’autres aimables créatures et infernaux instruments de l’Apocalypse. A commencer par la Bête de la mer à qui le Dragon, vaincu par saint M

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