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Un président sous bracelet. Un mois et demi après sa condamnation définitive dans l’affaire des écoutes, aussi appelée affaire «Bismuth», à trois dans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy doit se voir poser ce vendredi 7 février un bracelet électronique, a fait savoir une source proche du dossier à l’AFP.
Le bracelet n’avait pas encore été posé ce vendredi dans la matinée, selon la source citée précédemment. «La procédure suit son cours, je n’ai aucun commentaire à faire», a évacué Jacqueline Laffont, l’avocate de Nicolas Sarkozy. Son entourage n’a pas non plus souhaité réagir.
Nicolas Sarkozy, par ailleurs jugé en ce moment devant le même tribunal dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, avait été convoqué le 28 janvier dans le cadre de sa condamnation pour corruption et trafic d’influence à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique, devenue définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le 18 décembre. A l’issue de cet entretien, le juge d’application des peines (JAP) avait fixé au 7 février le début d’exécution de la peine sous bracelet électronique.
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Nicolas Sarkozy va pouvoir demander sans délai à bénéficier d’une libération conditionnelle sous certaines conditions, comme le permet la loi pour les plus de 70 ans – âge qu’il a depuis le 28 janvier, jour de sa convocation devant le JAP.
Dans le dossier Bismuth, l’ex-chef de l’Etat avait été, le 17 mai 2023, une deuxième fois reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un «pacte de corruption» avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un «coup de pouce» promis pour un poste honorifique à Monaco.
Mis à jour à 15 heures avec plus de détails.
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