En librairies : Sylvie Dazy, Maddalena Vaglio Tanet, Matteo B. Bianchi…

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La violence est une addiction et un plaisir. C’est ce que raconte la détenue Loune à la psychiatre de la prison. La première fois, elle a giflé son patron qui en retour l’a battue. Gifler et battre, ce n’est pas la même chose mais ils écopent de la même peine. La seconde fois, elle s’est défoulée sur une amie. Elle l’aurait peut-être tuée si on ne l’avait pas retenue. La mère de Loune, jeune dans les années 80, féministe revendiquée, a pourtant été tapée par son mari qui les a quittées pour vivre son homosexualité. Elles parlent de ça entre elles, de la libération des femmes, des féminicides. Peut-être que Loune, la trentenaire qui ne veut pas grandir, essaie aussi de comprendre qui est ce monstre qui habite le corps de l’homme lorsqu’il frappe et finit par tuer. Livre plein de rage, ­Incarnat possède un arrière-goût d’adolescence et une impossibilité salvatrice et congénitale à se ranger. N.A.

Faut-il mettre une mauvaise note à un devoir lamentable, assortie d’un commentaire sévère en sachant que l’élève sera battue par son père ? Ou bien vaudrait-il mieux passer outre, quitte à tricher un peu ? Mais ce serait encourager l’enfant dans sa conduite d’échec. Tel est le dilemme qui embarrasse l’institutrice, la Silvia du titre, quadragénaire célibataire. D’année en année, elle tente d’aider la petite, en vain. Un jour d’absence injustifiée, l’enseignante avertit les parents. La gamine se jette par la fenêtre. Apprenant sa mort dans le journal, l’institutrice dispar

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