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Au croisement des problématiques brûlantes de souveraineté et de défense, l’industrie française de l’habillement militaire affiche un bleu-blanc-rouge bien terne. Dernier exemple en date avec le groupe Marck & Balsan, qui a annoncé mercredi 29 janvier fermer son usine de Calais (Pas-de-Calais), à cause, assure-t-il, de la perte d’un appel d’offres il y a quelques mois sur la fourniture à l’armée d’uniformes de cérémonie. 66 employés restent sur le carreau et la confection des tenues passe aux mains de la société Paul Boyé, dont une partie de la production est réalisée à Madagascar. De quoi interroger sur la provenance des habits de nos militaires, ainsi que sur les réactions politiques relativement limitées à ce sujet.
Sur son site internet, Marck & Balsan assume pourtant la présence d’un de ses sites de production en Tunisie et des partenariats avec des usines en «zone Euromed [régions du sud et de l’est de la Méditerranée, ndlr], en Chine et en Inde». Mais le directeur général de l’entreprise, Laurent Marck, se montre catégorique auprès de Libération : «Les uniformes, eux, sont 100 % français.» Sur les six sites de production français du groupe, celui de Calais
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