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Il n’y en a eu que pour lui, leur idole absente, à qui tous ces leaders déclaraient leur flamme sans ambages, montraient leur aveugle admiration, et promettaient d’en faire autant que lui sur le Vieux Continent : Donald Trump. En ce samedi matin, dans l’auditorium plein à craquer d’un hôtel de luxe de l’est de la capitale, les «Patriotes» n’ont affiché qu’un seul objectif : transformer le «MAGA» en «MEGA» : «Make Europe Great Again». C’était écrit sur l’écran géant, en espagnol, à côté du dessin de l’Almudena (l’imposante cathédrale madrilène comme symbole de puissance). Autrement dit, faire du Trump ici, «chez nous, dans cette Europe pourrie par Bruxelles et ses régulations, son idéologie woke et trans, sa dictature climatique, sa social-démocratie qu’on va s’empresser de reléguer dans les fossés de l’histoire», énonce d’un ton placide un «entrepreneur» qui préfère ne pas donner son nom.
Il fait partie des 2 000 personnes qui se sont déplacées, samedi 8 février, pour applaudir, un petit drapeau espagnol à la main, une large brochette de leaders de «Patriotes», la formation d’extrême droite européenne lancée l’été dernier. A chaque intervention, c’est à qui rendra l’hommage le plus appuyé au nouvel homme fort de la Maison Blanche. «Il a restauré la souveraineté américaine e
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