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Pour Paris, c’est une équation à plusieurs paramètres : ne pas se laisser distancer dans une compétition technologique qui voit les Etats-Unis et la Chine faire la course en tête, en insistant sur la nécessité d’une «autonomie stratégique» française et européenne ; mettre en avant son «attractivité» propre tout en cultivant son image de puissance d’équilibre à même d’installer les pays du Sud autour de la table ; plaider pour une gouvernance internationale et des normes communes… mais appuyer plus ou moins discrètement sur la pédale de frein quand la régulation risque de handicaper ses propres «licornes». Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle qui s’ouvre ce lundi 10 février dans la capitale – deux jours de plénières et de tables rondes au Grand Palais, plus quelques dégagements thématiques, troupes régaliennes à l’Ecole militaire, experts du développement durable au ministère de la Transition écologique ou nuées de startupeurs à la Station F – tient à la fois du classique grand raout diplomatique et des clinquants rendez-vous de la «tech» dont raffole la macronie.
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