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L’événement est à peine lancé que les annonces abondent déjà. A la veille de l’ouverture du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, dimanche 9 février, la France a révélé s’associer avec huit pays, des associations et des entreprises dans un partenariat baptisé Current AI. L’objectif : favoriser l’émergence dans le monde d’une «IA au service de l’intérêt général» en soutenant le développement d’outils open source (dont le code est ouvert, duplicable et modifiable) ainsi que de bases de données dans des domaines comme la santé et l’éducation. Au total, onze dirigeants de la tech parrainent l’initiative, parmi lesquels Anastasia Stasenko, cofondatrice de la start-up française Pleias.
«On fait partie du comité fondateur», précise Pierre-Carl Langlais, autre cofondateur de Pleias. Y figurent d’autres pépites françaises comme Mistral, Pigment et Hugging Face. Doté d’un investissement initial de 400 millions de dollars, Current AI espère lever sur les cinq prochaines années 2,5 milliards de dollars. Pierre-Carl Langlais précise ne pas avoir financé ce nouveau fonds. Quant à savoir si ce dernier lui octroiera à l’inverse quelques deniers pour soutenir son affaire, il botte en touche : «Pour l’instant, ça n’est pas très clair. Mais c’est une bonne question car pour nous, la situation est un peu critique. Nous travaillons sur un domaine en IA, le pré-entraînement, pour lequel il n’y a pas de marché.»
Créée en décembre 2023 et soutenue par le CNRS, le
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