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C’est l’histoire d’une aventure unique aux Etats-Unis, une expérience typique des années d’utopies marquées par les Flower et Black Power. Des peintres et des sculpteurs, des danseurs et des chorégraphes, des musiciens et des poètes, des acteurs, et des metteurs en scène, et bien plus encore, tous réunis en un collectif autogéré. BAG, acronyme de Black Artists Group, une organisation née dans le sillon du Black Arts Movement aux Etats-Unis, qui militait pour l’interdisciplinarité et la solidarité entre tous. «Il s’agissait de sortir des schémas de divisions artificielles reflétant des impératifs commerciaux plutôt que créatifs. Trouver comment combiner des formes d’art en un tout cohérent – qu’il s’agisse de pièces improvisées informelles ou de spectacles multimédias élaborés», résume Benjamin Looker, universitaire auteur du livre Point From Which Creation Begins : The Black Artists’ Group in St. Louis.
Musique sans œillère, esthétique sans barrière. Cette formule qui fait la fortune de tant d’artistes aujourd’hui aurait pu être le slogan de cette organisation créée in situ à l’été 1968. «Je suis allé à Chicago pour rendre visite au trompettiste Lester Bowie, originaire de Saint-Louis [dans le Missouri, ndlr]. Il m’a présenté tous les membres de l’Association for the Advancement of Creative Musicians, qui avait pou
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