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L’énergie est toujours là, l’effet rhétorique beaucoup moins. Pour Nicolas Sarkozy, les heures paraissent longues, ce lundi 10 février, à la barre du tribunal correctionnel de Paris. Celui, qui comparaît désormais avec un bracelet électronique à la cheville, a été interrogé sur les différents flux d’argent sortis des caisses du régime Kadhafi pour abreuver l’un des comptes du sulfureux intermédiaire Ziad Takieddine. «C’est mieux en cas d’assassinat de trouver un corps et en cas de corruption de trouver de l’argent», fanfaronne l’ancien président de la République, sous-entendant qu’il n’existe aucune preuve absolue à ce sujet. Les magistrats du tribunal et du parquet se sont patiemment livrés à tenter de démonter cet argument en auscultant l’ingénierie financière du pacte de corruption suspecté.
Le 31 janvier 2006, un virement de près de 3 millions d’euros, en provenance du trésor public libyen atterrit sur le compte de Rossfield Trading, une société créée en novembre 2005 et contrôlée par le Franco-Libanais Ziad Takieddine. Deux
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