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On nous avait prévenue : Martin Parr n’est pas expansif. «Cela peut être déstabilisant, s’amuse l’équipe du tournage, il répond aux questions en une phrase, voire deux quand il est inspiré.» Effectivement, le Britannique est laconique, d’autant plus laconique qu’il est rompu aux entretiens. On trouve une interview type sur son site internet, histoire de décourager les questions banales. En face-à-face, ses réponses partent en rafales, comme le déclenchement d’un appareil photo, clic-clac, c’est dans la boîte, dans un mélange de franc-parler et d’humour. Pour autant, le photographe star de Magnum, 72 ans, se plie à l’exercice de la promo du documentaire I Am Martin Parr diffusé sur France 5 : «Ça fait partie du job.»
Dans les locaux du réalisateur Lee Shulman, à Paris, Martin Parr étend ses grandes jambes sous la table basse et ferme à regret l’appli de mots mêlés sur son smartphone. «C’est le premier documentaire que j’accepte de faire depuis le début de ma maladie. J’ai dit oui parce que j’aime bien Lee. Nous sommes devenus amis et je lui fais confiance. Et puis, Lee avait le budget. Les gens m’écrivent souvent pour me dire : “Je veux faire un film.” Mais ils n’ont pas d’argent.» L’annonce de la maladie de Martin Parr a fait le tour des rédactions en 2021. On a tremblé de perdre soudain le m
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