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D’un côté de la Seine, sous la verrière du Grand Palais, défilaient en ce lundi 10 février chefs d’Etat et de gouvernement, représentants d’institutions, petits et grands patrons de la «tech» française et mondiale, conviés à Paris pour le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA). Sur l’autre rive, à quelques encâblures de l’hôtel des Invalides, le petit monde de la défense, hauts gradés et entreprises, s’était lui aussi donné rendez-vous, à l’invitation du ministère des Armées, pour une après-midi de tables rondes à l’Ecole militaire. Le grand raout diplomatico-économique voulu par l’Elysée offre à l’hôtel de Brienne une caisse de résonance sur son terrain propre : «La France prend le leadership en matière d’intelligence artificielle militaire en Europe», a lancé avec satisfaction le ministre, Sébastien Lecornu, en ouverture des débats. Le sujet est surtout l’un des plus lourds d’enjeux.
Car l’usage de l’IA aux fins de défense progresse à une cadence qui s’accélère, de l’analyse de données en masse à l’IA «embarquée» dans les systèmes d’armes, de la détection et l’identification de cibles à la gestion des res
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