Artistes, combien vous doivent les IA ?

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Les images créées par Midjourney ont des airs de déjà-vu ? D’autres créées par Dalle-E rappellent quelque chose ? Oui, mais quoi ? Depuis leur apparition fracassante dans le paysage de la création visuelle, les intelligences artificielles génératives (IAG) sont vues comme des boîtes noires. Personne ne sait exactement à partir de quoi MidJourney, Dall-E ou Firefly – pour ne citer que ces outils – transforment des mots – appelés prompts – en images. Si l’on sait que ces outils ont été entrainés sur des millions de visuels, peu de sociétés d’IA communiquent précisément sur la teneur des bases de données dans lesquelles ont puisé leurs programmes. Et pour cause, ces données sont souvent protégées par le droit d’auteur. Très secrets sur leur discret «moissonnage» ou «fouille», les fournisseurs d’IA sont donc accusés de piller et plagier le travail des artistes, des photographes, des cinéastes… Et pour ces derniers, il est presque impossible d’apporter la preuve de l’utilisation de leur contenu. Pour le photographe Arnaud Février, les IAG ont donc fait «le casse du siècle» en siphonnant «le coffre-fort de la création».

Or un petit outil didactique vient de naître : le Reward Simulator, une sorte de simulateur de «rétribution». Il s’agit d’un prototype en open source qui permet de retrouver dans une base de données les photographies originelles qui ont pu servir à créer de nouvelles

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