Meurtre de Louise : le nombre d’homicides d’enfants augmente-t-il en France ?

Le meurtre de Louise, une collégienne de 11 ans, poignardée à Longjumeau (Essonne) a suscité le débat sur la sécurité des enfants en France. Sur CNews, dimanche 9 février, l’avocat Gilles-William Goldnadel a évoqué «une inflation des assassinats d’enfants, de petits enfants».

En réaction, la députée insoumise Sophia Chikirou s’est tournée «par flemme» vers les analyses des outils d’intelligence artificielle générative ChatGPT et DeepSeek. Ces dernières contredisent Goldnadel. Selon des captures d’écran des échanges de la députée avec les deux chatbots, ChatGPT affirme que «des études récentes, comme celles de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et du ministère de la Justice, montrent que le nombre annuel d’assassinats d’enfants est relativement stable, avec environ 57 à 72 décès par an dus à des violences familiales». Quant à l’outil chinois DeepSeek, il indique que «selon les données [du ministère de l’Intérieur], les homicides sur mineurs restent rares et stables : environ 20 à 30 cas par an depuis dix ans.»

Sollicité par CheckNews, Gilles-William Goldnadel précise que sa «réflexion porte sur les derniers mois», qu’elle repose «sur [son] observation du réel». Une source vague, puisqu’il reconnaît lui-même qu’«il n’y a pas de statistiques fiables sur une période aussi courte» .

Comme l’expliquait déjà CheckNews