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Un enfant ne rêve pas, ni pour lui-même ni pour le monde dans lequel il vit, de justice, de dignité humaine, de considération, de protection : il en a besoin, c’est tout. Et si par malheur un jour, la vie le confronte au pire par le fait d’un homme, alors il y a droit, et la société tout entière le lui doit, c’est bien là la moindre de sa dette envers lui pour ne l’avoir pas protégé.
Nous sommes 37 parties civiles, représentées par maître Marie Grimaud, avocate au barreau de Paris ; 37 victimes de Joël Le Scouarnec dont le procès débutera dans quelques jours ; 37 enfants et parents liés par un vécu de souffrances toujours innommées ; 37 femmes et hommes unis pour faire entendre enfin notre voix, à l’heure où la justice, relayée par une certaine presse, semble déjà s’enorgueillir du travail accompli pour ce que d’aucuns considèrent comme «le procès du siècle» !
La justice, à qui l’on doit de ne voir comparaître qu’aujourd’hui Joël Le Scouarnec pour répondre des centaines de crimes qu’il a commis, a bien vite oublié l’avoir laissé filer il y a vingt ans… Qui se souvient encore de l’«opération Falcon» menée par le FBI, mettant au jour un vaste réseau international de pédopornographie ? De l’identification de Joël Le Scouarnec dans ce réseau, alors qu’il était en poste à Lorient ? De l’indigence du travail des enquêteurs de Vannes à qui pourtant Le Scouarnec avait été servi sur un plateau d’argent ? De sa condamnation le 17 novembre 200
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