L’IA et le cinéma : moins de tournages, plus de postproduction

L’IA et le cinéma : moins de tournages, plus de postproduction

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«Dingue, hein ?» A l’aide du stylet de sa palette graphique, Victor zoome sur les détails du visage à moitié pulvérisé et sanguinolent d’un acteur en train de marcher dans la rue. On est d’accord avec le graphiste du studio Mac Guff : ce zombie est d’un hyperréalisme stupéfiant. Jusqu’à aujourd’hui, nous explique-t-on, un tel rendu nécessitait sur un tournage environ trois heures et demie de maquillage tous les jours. Mais heureusement, ou non, nous ne sommes plus vraiment aujourd’hui. Chez Mac Guff, pionnier des effets spéciaux en France, royaume de la postproduction et de l’animation high-tech, nous sommes déjà demain, nouvel âge de la Terre et du cinéma, où l’intelligence artificielle colonise peu à peu, à différents maillons de la chaîne de production, tous les outils numériques disponibles depuis trente ans. En soulevant pêle-mêle fantasmes technophiles, psychoses technophobes et prudence légitime.

Ici, dans leurs locaux parisiens, différentes techniques de clonage des corps et des visages ont notamment été mises au point en cinq ans. Jusqu’alors, Mac Guff, lancé en 1986, était essentiellement connu du grand public comme père de Moi, moche et méchant et des

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