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A vos mouchoirs et antihistaminiques. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a placé ce dimanche 16 février dans son dernier bulletin en date 30 départements en rouge dans sa carte du risque d’allergies aux pollens. C’est la catégorie la plus élevée. Le réseau précise que la présence pollens de Cupressacées-Taxacées – des arbres de la famille des conifères comme le cyprès, le thuyas ou encore le genévrier – gêne «fortement les allergiques du sud-ouest au sud-est du pays». Le risque est également moyen pour les pollens de frêne, d’aulne de noisetier et de mimosas, qui «montent en puissance».
Sont classés rouge des départements sur une large moitié sud de la France, allant de la Vendée aux Alpes-Maritimes, en passant par les Pyrénées-Atlantiques et la Corse. Tous les autres départements de la France hexagonale sont classés jaunes, avec des risques allergiques notables.
Si cet épisode peut paraître précoce, au milieu du mois de février, il est lié au retour d’un beau temps – un minimum – durable. «Les belles journées ensoleillées, douces et venteuses favorisent la dispersion des pollens dans l’air», explique le Réseau national de surveillance aérobiologique.
Le RNSA anticipe d’ailleurs un risque élevé d’allergie aux pollens de Cupressacées autour de la Méditerranée jusqu’à fin mars.
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Le changement climatique augmente le risque d’allergies respiratoires car les températures en hausse et l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère favorisent l’émission de pollen. Comme l’expliquait en 2023 Samuel Monnier, ingénieur et porte-parole du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) à Libé, «il y a souvent de nombreux départements en rouge en février pour les pollens d’aulne, de noisetiers et de cyprès».
Avec des hivers de plus en plus doux et des espèces qui fleurissent plus tôt dans la saison, la période des allergies est allongée.
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