Gaza : «Ni Hamas ni Autorité palestinienne après la guerre» dit Nétanyahou, qui veut «respecter le plan de Trump»

Gaza : «Ni Hamas ni Autorité palestinienne après la guerre» dit Nétanyahou, qui veut «respecter le plan de Trump»

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Benyamin Nétanyahou est bien décidé à pousser son avantage à Gaza. «Tout comme je me suis engagé à ce qu’au lendemain de la guerre à Gaza il n’y ait plus ni Hamas ni Autorité palestinienne, je me dois de respecter le plan du président américain Trump pour la création d’un autre Gaza», a-t-il déclaré ce lundi 17 février, via un communiqué. Le plan du chef d’Etat républicain prévoit le déplacement des 2,4 millions d’habitants du territoire palestinien, pour en faire «la Côte d’Azur du Moyen-Orient».

Le cabinet de sécurité israélien se réunit ce lundi pour discuter de la suite de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. Quatre semaines après le début de la trêve dans l’enclave, pour une durée initiale de quarante-deux jours, le cabinet de sécurité israélien doit discuter de la deuxième phase de l’accord, censée permettre la libération de tous les otages retenus dans le territoire et la fin définitive de la guerre. Israël a également annoncé l’envoi d’une équipe de négociateurs au Caire, afin de discuter cette semaine de la poursuite de la première phase de l’accord, qui ne tient qu’à un fil, en dépit d’une nouvelle libération ce week-end.

Cette première phase de la trêve, qui s’achève le 1er mars, a déjà permis la libération de 19 otages israéliens et 1 134 Palestiniens. Au total, 33 otages, dont huit sont décédés, doivent être remis à Israël durant cette phase en échange de 1 900 détenus palestiniens. Cette première étape doit aussi permettre l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, assiégée par Israël. Si le calendrier se déroule comme prévu, la phase finale de l’accord sera consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier titanesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.

Dans le même temps, le chef de la diplomatie américaine s’entretient en Arabie saoudite du projet de Donald Trump de prendre le contrôle du territoire palestinien. Le secrétaire d’Etat Marco Rubio, qui effectue sa première tournée au Moyen-Orient depuis sa prise de fonction, s’était rendu dimanche en Israël, où il a affiché un front uni avec le Premier ministre israélien. «Le Hamas ne peut pas rester une force militaire ou gouvernementale. […] Il doit être éliminé», a martelé Rubio, qui a aussi qualifié l’Iran de plus grande «source d’instabilité» dans la région. Il devrait rencontrer à Ryad le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, avant de poursuivre sa tournée aux Emirats arabes unis.

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Sur le terrain, les frappes n’ont pas complètement cessé. L’armée israélienne a confirmé avoir tué un commandant du mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud du Liban. «Mohammad Chahine a été éliminé après avoir récemment planifié des attaques terroristes, dirigées et financées par l’Iran, depuis le territoire libanais contre les citoyens de l’Etat d’Israël», ont fait savoir ce lundi l’armée et le Shin Bet (service de sécurité intérieure) dans un communiqué commun, ajoutant qu’il avait été tué dans la région de Saïda. Une source sécuritaire libanaise avait auparavant déclaré qu’un responsable militaire du Hamas avait été tué dans une frappe israélienne à Saïda.

Libération

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