Dans les Alpes françaises, les dessous du vert des Jeux d’hiver

Dans les Alpes françaises, les dessous du vert des Jeux d’hiver

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Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver 2030, dont le comité d’organisation doit être nommé ce mardi 18 février, sont-ils une folie écologique ? Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’une des deux régions hôtes de l’évènement, promet des Jeux «les plus verts de l’histoire, les plus exemplaires sur le plan environnemental», dans une ambiance «neige et chalet» dignes des plus belles cartes postales. Petit hic : le sport n’échappe pas aux effets du changement climatique et les Alpes françaises, qui se réchauffent deux fois plus vite que le reste du globe, ne peuvent pas garantir un panorama blanc. «Depuis 1970, nous avons perdu un mois d’enneigement à basse et moyenne altitude [jusqu’à 2 000 mètres, ndlr], dresse Hugues François, ingénieur spécialiste de la neige à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae). Il y a encore de fortes variations d’une année sur l’autre, il est impossible de prévoir ce qu’il se passera dans cinq ans. Mais cela fait trois hivers consécutifs que nous observons un enneigement défavorable et plus on avance dans le temps, plus on s’e

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