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Si vous en avez un exemplaire chez vous, vous le savez : l’enfant est de droite. Et il faut bien tout le panache et l’irrévérence canaille de Robin des Bois pour lui faire adhérer à l’idée que voler aux riches pour nourrir les pauvres, c’est bien. Au milieu du spectacle de Maïa Sandoz, qui tente d’actualiser la fable médiévale largement disneyisée depuis, trois personnages s’interrogent en avant-scène depuis un parterre de CE2-CM1 : qu’est-ce qu’on fait avec ce gros magot qu’on a subtilisé aux notables du coin ? On va à Dubaï ? (OUIIIIIIIIi !) On répare l’hôpital ? (…..??!!!) Oups, disent les instit’.
Sur la scène, un carton peint de noir qui semble tout juste sorti d’une manif indique «histoire triste» devant un mur végétal engrilllagé. Nous sommes dans la ville imaginaire où vit Robin, avec sa petite sœur Christabelle et ses parents – lui est jardinier, elle réparatrice d’objets en tout genre. Ils s’aiment et mènent une existence frustre dans un monde de moins en moins fait pour les gens comme eux. Justement, le maire de la ville a décidé de la leur compliquer encore plus, en construisant un nouveau complexe aquatique gigantesque pour divertir la population – un complexe qui nécessite beaucoup d’argent, et la destruction de la maison familiale. La famille se trouve éparpillée, et les deux enfants, livrés à eux-mêmes, contraints de fuir dans la forêt i
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