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Alors que le comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (JOP) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises doit être nommé ce mardi 18 février 2025, quel regard portent les athlètes de sports d’hiver sur leur pratique face au chamboulement climatique ? Comment envisagent-ils l’avenir, notamment celui des grandes compétitions telles que ces Jeux 2030 ? Pour Libération, le skieur alpinisme William Bon-Mardion, la snowboardeuse Chloé Trespeuch et l’ancienne biathlète Marie Dorin-Habert se confient sur leur rapport à leur discipline, dans un monde où la hausse des températures bouleverse les paysages de montagne.
Marie Dorin-Habert, 38 ans, ancienne biathlète médaillée d’or aux JOP 2018 de Pyeongchang (Corée du Sud)
«Le problème des JOP d’hiver en montagne, c’est qu’on a faussement l’impression que ce sont des Jeux “nature”. En réalité, avoir deux centimètres de neige et quelques sapins blancs ne suffit pas du tout à leur organisation. Utiliser de la neige artificielle à l’échelle d’une compétition ne me choque pas. En revanche, il faut dès maintenant arrêter les investissements dans ces technologies qui ne sont qu’un pansement sur une plaie à cause du réchauffement climatique. Jusqu’à quel point va-t-on assumer d’avoir un comportement très prédateur sur l’environnement pour pérenniser certaines activités ? Après, attention, il faut bien distinguer la pratique du ski, qui me procure toujours autant de plaisir, de l’industrie du ski, associée au tourisme de
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