Unité de l’Europe sur l’Ukraine, budgets de l’Etat approuvés, recours sur l’A69… L’actu de ce mardi matin

Unité de l’Europe sur l’Ukraine, budgets de l’Etat approuvés, recours sur l’A69… L’actu de ce mardi matin

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Chaque matin, la rédaction de Libé sélectionne les actualités incontournables en France, dans le reste du monde et celles à suivre au cours de la journée.

Désarçonnés par le dialogue américano-russe sur l’Ukraine, les dirigeants de pays clés européens, réunis en urgence lundi à Paris, ont exhorté les Etats-Unis à rester impliqués dans la sécurité en Europe, et ont tenté de parler d’une seule voix malgré leurs divisions sur l’envoi de troupes de maintien de la paix. Une «paix solide et durable» en Ukraine doit s’accompagner de «garanties de sécurité fortes et crédibles», a déclaré Emmanuel Macron mardi matin sur X à l’issue de la réunion après laquelle il a dit s’être entretenu avec les présidents Trump et Zelensky. Le président américain Donald Trump a semé le désarroi chez ses alliés européens en parlant la semaine dernière avec son homologue russe Vladimir Poutine, faisant planer la menace de voir le Vieux-Continent rester spectateur d’une négociation en tête-à-tête pour mettre fin à trois ans de guerre en Ukraine. Mardi, de hauts responsables américains et russes, menés par les chefs de la diplomatie, se retrouvent par ailleurs à Riyad pour tenter de relancer une relation au plus bas depuis l’invasion russe de l’Ukraine, et préparer un possible prochain sommet entre Trump et Poutine.

Plus de quatre mois après leur présentation, les budgets pour 2025 sont enfin adoptés au Parlement : le Sénat a mis fin à une interminable séquence budgétaire en approuvant définitivement le projet de budget de la Sécurité sociale. Une étape importante franchie pour le gouvernement Bayrou. Fragilisé par l’affaire des violences sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique de Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre peut en revanche souffler sur le volet budgétaire. Au Sénat, le vote a été sans suspense. Les élus de la chambre haute du Parlement n’ont qu’acté l’adoption définitive du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, approuvés dans les mêmes termes que l’Assemblée nationale la semaine dernière.

Le délai fixé pour le retrait des troupes israéliennes du sud du Liban, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hezbollah, a expiré mardi matin, après qu’Israël a confirmé maintenir des troupes dans «cinq points stratégiques» pour surveiller la frontière. A quelques heures de l’échéance, déjà repoussée une fois, un responsable libanais a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que l’armée israélienne avait entamé un retrait de «villages frontaliers […] tandis que l’armée libanaise avance». Mais Israël a déjà prévenu lundi compter «laisser temporairement un petit nombre de soldats déployés sur cinq points stratégiques le long de la frontière libanaise», malgré la volonté des autorités libanaises de pousser à un retrait total.

L’audience n’a débuté qu’il y a quelques minutes lundi quand Mehdi Nemmouche annonce «une déclaration préalable» : «Je n’ai jamais été le geôlier des otages occidentaux ni d’aucun autre» en Syrie, a-t-il lancé à l’ouverture de son procès devant la cour d’assises spéciale de Paris. Mehdi Nemmouche, 39 ans, sweat noir, cheveux bruns coiffés au gel, rasé de près, est accusé d’avoir été le geôlier des quatre journalistes français, Nicolas Hénin, Didier François, Edouard Elias et Pierre Torres, détenus pendant près d’un an par le groupe jihadiste Etat islamique en Syrie en 2013. Ils ont pris place dans la salle d’audience (Pierre Torres est absent ce jour) sur les bancs des parties civiles face au box, à une dizaine de mètres de celui qu’ils ont «formellement» reconnu comme l’un de leurs geôliers en Syrie.

Le Costa Rica a annoncé lundi accepter de réceptionner des migrants expulsés par les Etats-Unis, s’alignant sur la position du Panama et du Guatemala voisins, alors que Donald Trump cherche à chasser du territoire américain les migrants en situation irrégulière. «Le gouvernement du Costa Rica a accepté de collaborer avec les Etats-Unis pour le rapatriement dans leur pays de 200 migrants irréguliers», a confirmé la présidence du pays d’Amérique centrale dans un communiqué. Il s’agit de personnes originaires «d’Asie centrale et d’Inde», de même source. Le président des Etats-Unis Donald Trump avait promis pendant sa campagne de lancer «le plus grand programme d’expulsions de l’histoire américaine» contre les sans-papiers, en utilisant les forces armées si nécessaire. Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, son administration a largement mis en scène et médiatisé les expulsions dans tout le pays, notamment par des vols militaires et pour certains à destination de la base américaine de Guantánamo, sur l’île de Cuba.

A Toulouse, audience «cruciale» sur les recours contre l’autoroute A69

Le tribunal administratif de Toulouse examine au fond mardi les recours des opposants à l’A69 qui souhaitent voir interrompre les travaux de cette autoroute de 53 km reliant Castres à la ville rose, qui doit ouvrir fin 2025. Face à la juridiction installée au bord du canal du Midi, six militants écologistes se sont perchés lundi matin dans des platanes, avec une banderole «Stop A69. Courage» pour demander aux magistrats d’en avoir. «Si le tribunal est complètement impartial et juge en droit, il a l’occasion de créer une jurisprudence qui permettra de refondre en profondeur le droit environnemental et l’application du droit environnemental sur des projets comme ça», espère Thomas Digard, l’un des porte-parole du collectif «La Voie est libre», opposé depuis l’origine au projet. Un rassemblement est prévu mardi à partir de 8 heures sur le parvis de la gare de Toulouse, à quelques mètres du tribunal où l’examen du dossier est programmé une heure plus tard.

Violences conjugales : le tribunal rend ce mardi son jugement à l’encontre de Stéphane Plaza

Le tribunal de Paris rend mardi après-midi son jugement à l’encontre de Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6 contre qui le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende pour violences conjugales sur deux anciennes compagnes, des accusations qu’il réfute. Il est reproché à l’animateur de 54 ans «d’avoir porté des coups, dénigré, humilié publiquement, tordu des doigts si fort que certains ont été luxés, d’avoir mordu» ses anciennes compagnes. Stéphane Plaza comparaissait pour «violences habituelles physiques et /ou psychologiques par concubin» entre 2018 et 2022 sur une ex-compagne, Amandine. Et pour «violences habituelles psychologiques par concubin» sur une autre, Paola, entre 2021 et 2022.

JO Alpes 2030 : entre tensions politiques et «concours d’ego», l’olympisme à la traîne

La formation du Comité d’organisation des Jeux olympiques d’hiver, présenté ce mardi, s’est transformée ces dernières semaines en farce rocambolesque, sur fond de bataille politique interne. Le tout au détriment du projet et des enjeux environnementaux. Plus d’infos ici.

C’est quoi être français ? «Que je le sois ou pas, ça ne dit pas grand-chose de moi»

Alors que le Premier ministre François Bayrou souhaite organiser un «large débat public» sur l’immigration, Libé est allé à la rencontre de détenteurs de la nationalité française et d’étrangers installés sur le territoire depuis de longues années pour qu’ils racontent ce qui fait, selon eux, l’appartenance nationale. A lire ici.

Errol Musk, peste de paternité

Rencontré en Afrique du Sud, l’homme d’affaires détaille les rapports complexes qu’il entretient avec son fils Elon et les idées qu’ils partagent. A lire ici.

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