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Les premiers jours de la présidence Trump sont marqués par la rafale de décrets autocratiques qu’il signe à la chaîne, ses attaques virulentes contre les minorités discriminées, l’affichage de ses velléités de conquête et l’obscénité de ses rodomontades revanchardes. Mais au-delà de ces décisions et de ces discours lénifiants, son action vise à mettre en œuvre, de façon compulsive, un programme de destruction méthodique des institutions démocratiques dont le détail se trouve, point par point, dans les instructions rédigées par les plus radicaux de ses soutiens et consignées dans le Projet 2025 de la Fondation Heritage.
On se rappelle que, durant sa campagne, Trump a déclaré à la fois qu’il ne connaissait pas ce texte et que les propositions qu’il contenait étaient absurdes. Doit-on s’étonner aujourd’hui de voir cette stratégie se déployer alors que le rythme effréné avec lequel elle s’applique avait été soigneusement planifié et exposé ? Détail qui donne à réfléchir : ce véritable vade-mecum pour une présidence tyrannique a été concocté par une élite formée dans les meilleures universités de droit où elle a appris à théoriser une préférence pour l’efficacité de ces régimes totalitaires – la Chine ou la Russie – qu’elle a pourtant constitués en «ennemis».
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