Non-lieu de Jégou et Auradou : la justice argentine confirme la décision en appel

Non-lieu de Jégou et Auradou : la justice argentine confirme la décision en appel

Главная страница » Non-lieu de Jégou et Auradou : la justice argentine confirme la décision en appel

La justice argentine a confirmé en appel ce mardi 18 février le non-lieu prononcé en première instance pour les joueurs de rugby français Oscar Jégou et Hugo Auradou, initialement inculpés de viol aggravé en juillet dernier, en marge d’une tournée du XV de France dans le pays sud-américain. Le jugement invoque «le manque d’éléments qui permettent de soutenir une accusation sérieuse». A l’issue de l’audience d’appel d’environ trois heures, le 10 février dernier, la décision des juges avait été mise en délibéré à quelques jours.

Le 10 décembre, au terme de cinq mois d’instruction, la juge en première instance Eleonora Arenas avait décidé l’abandon des poursuites contre les deux rugbymen de 21 ans, suivant en cela les réquisitions du parquet dès octobre, et la demande de leurs avocats dès août. Excluant donc un procès.

Cette décision marquait un tournant, mais pas pour autant la fin de la procédure pour les deux Français. En juillet, ils avaient été inculpés de viol aggravé, car en réunion, d’une Argentine de 39 ans, dans leur chambre d’hôtel de Mendoza la nuit de 6 au 7 juillet, au terme d’une soirée alcoolisée après un match du XV de France contre l’Argentine. Relation sexuelle consentie selon leur défense, nullement selon la plaignante.

Sitôt après le non-lieu, l’avocate de la plaignante Me Romano avait annoncé faire appel, déplorant que tous les éléments n’aient pas été « pleinement évalués ». Elle a sollicité lundi la révocation du non-lieu, « que l’enquête reprenne » et « conduise en temps voulu à un procès » d’Oscar Jegou et Hugo Auradou.

Me Romano avait aussi exprimé a plusieurs reprises sa résolution, si le non-lieu était confirmé en appel, a épuiser tous les recours possibles : d’abord auprès de la Cour suprême provinciale – l’Argentine est un Etat fédéral – puis éventuellement la Cour suprême provinciale, voire la Cour interaméricaine des droits de l’Homme, sise au Costa Rica.

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Добавить комментарий

Ваш адрес email не будет опубликован. Обязательные поля помечены *